En route vers la Sérénissime : Rome – Venise en Frecciarossa
Ce matin-là, nous avons terminé de boucler nos valises avec les dernières affaires, puis pris le chemin de la gare Roma Termini, à pied, après un petit déjeuner léger. L’excitation était là : une nouvelle étape de notre aventure italienne commençait.
Notre train, un Frecciarossa — l’équivalent italien du TGV — partait à 10h35, pour une arrivée prévue à 14h34 à Venise. J’avais réservé les billets dès le mois de janvier, pour bénéficier des meilleurs tarifs : 36,90 € par personne.
À bord, nous étions installés dans un carré face à face, avec tablette pliante, dans une voiture calme et confortable. Le train propose un service agréable : Wi-Fi gratuit, prises pour recharger les téléphones, et une hôtesse qui passe régulièrement dans l’allée centrale, comme dans un avion.
J’en ai profité pour commencer à charger et trier mes photos de Rome, tandis que défilaient collines verdoyantes, villages perchés et plaines agricoles. Chaque région traversée avait son charme. Ce trajet nous a permis d’apprécier une autre facette de l’Italie, entre villes et campagne.
Le voyage s’est déroulé dans le calme, ponctué de quelques arrêts dans les grandes gares du nord de l’Italie (Firenze, Bologna, Ferrara, Padova), jusqu’à notre arrivée à Venezia Santa Lucia, au bord du Grand Canal…
Cap vers Venise, la ville sur l’eau !
Venise sous la pluie : premiers reflets sur le Grand Canal
En sortant de la gare Venezia Santa Lucia, une fine pluie tombait, ajoutant une atmosphère presque cinématographique à cette première rencontre avec Venise. En face de nous, le Grand Canal s’étirait calmement, dominé par la Chiesa di San Simeon Piccolo et sa coupole verte.
Nous avons acheté nos tickets de vaporetto, le transport en commun vénitien, pour rejoindre notre hébergement. Nous sommes restés à l’avant du bateau, capuches sur la tête, pour profiter pleinement du spectacle : palais majestueux, ponts élégants, gondoles et ruelles pleines de mystère. La traversée jusqu’à l’arrêt S. Samuele fut magique, malgré l’humidité.
Comme le reste de notre séjour, j’avais anticipé la réservation sur Booking. Nous avons logé au Domus Ciliota, un établissement 3 étoiles et bien situé, à 10 minutes à pied de la place Saint-Marc. Le séjour de 4 nuits a coûté 419 € pour deux, petits-déjeuners compris.
Je n'avais pas trouvé de Airbnb à proximité du centre à prix raisonnable. Il était important d’éviter de trop dépendre des vaporetto, dont le coût peut vite grimper dans le budget vénitien. Être logé au cœur de la ville, c’était un vrai gain de temps et de confort.
Bien que le ciel soit encore couvert, Venise nous accueillait avec toute sa poésie. L’aventure continuait…
Premiers pas à Venise : de la Piazza San Marco à l’Arsenal
Une fois les valises déposées dans notre chambre à Domus Ciliota, nous avons enfilé nos vestes imperméables et repris le chemin de la découverte. Malgré un ciel chargé, l’envie d’explorer Venise était plus forte que la météo.
Notre balade nous a menés naturellement vers le cœur de la ville : la Piazza San Marco. En arrivant, difficile de ne pas être saisis par la beauté du lieu : la basilique Saint-Marc avec ses mosaïques, le Campanile dominant la place, les arcades élégantes et les musiciens en terrasse.
Nous avons ensuite longé la lagune par la Riva degli Schiavoni, passant devant le Palazzo Ducale, puis sous le célèbre Pont des Soupirs, qui relie tribunal et anciennes prisons. Un nom poétique pour un lieu empreint d’histoire.
Au bout de la promenade, nous avons atteint l’Arsenale, ancien chantier naval de la République de Venise. Plus calme et authentique, ce lieu historique, avec ses lions de pierre et ses portes monumentales, était parfait pour conclure cette première journée.
Le charme vénitien avait déjà opéré… et ce n’était que le début.
Première journée Vénitienne
